Déjà ce n'est pas rien que d'apprendre à se servir convenablement de ce Blog !
C’est donc au tour du bois d’être au centre de mon activité, après diverses expériences dans la restauration, la fabrication d’engrais le négoce de céréales, le transport international … En bref , le centre de mon activité tournera autour du bois ; le tournage mais pas exclusivement : fabrication d’objets décoratifs, jouets, accessoires d’ameublement… la restauration d’objets anciens.
Je croyais en avoir fini avec la paperasse, les formalités et les « petits chefs », mais c’était compter sans l’administration Française !
J’ai mis le doigt dans l’engrenage quand j’ai présenté mon idée d’avoir un statut qui me permette de démarrer tout doucement mon activité, d’avoir le droit de vendre et d’adapter ma production aux demandes que l’on me fera… bref d’étudier le marché et la viabilité de mon projet sans prendre de risques inconsidérés, d’être exonéré de charges et taxe professionnelle puisque je ne devrais rien gagner la première année et de pouvoir, éventuellement, déduire mes investissements de mes revenus (s’il y en a !) !
Depuis 2 mois, je tourne entre le centre des impôts, la chambre des métiers, le comptable, l’ANPE… il faut remplir des dizaines de pages de dossiers … et bien sûr tout ça n’est pas gratuit ! Avant même de commencer à pouvoir travailler j’aurai dépensé ce qui était prévu pour acheter des machines ! Le pire est que rien n’est possible sans fournir un budget prévisionnel sur 3 ans et une étude de marché… Je peux toujours expliquer que pour une activité aussi marginale que celle que j’ai choisie ce n’est guère possible, que si j’ai choisi de démarrer petitement sans revenu la première année c’est justement pour étudier ce fameux marché, que je n’ai pas l’intention de faire fortune, qu’il me reste 3 ans à tenir avant la retraite et qu’en tout état de cause j’ai droit au chômage jusque là ; rien n’y fait il leur faut leur joujou !
Parallèlement j’achète un local pour installer mon atelier/salle d’exposition ; là c’est pareil, depuis un mois et demi rien n’a bougé, et au passage les frais de notaire et expertise sont aussi cher que le local lui même. Ensuite, bien sûr, il faudra passer par le permis de construire, les branchements EDF, eau, égouts… avant de commercer les travaux d’aménagement !
Bref si je peux commencer mon activité début juillet, c’est que j’aurai bien travaillé !
Enfin l’adresse ça sera au 38 rue de la République à Villevallier dans l’Yonne.
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